La bête frissonne et me frôle la mâchoire de ses doigts rugueux. Nous nous contemplons de longues minutes, jusqu’à ce que les prémices du jour viennent effacer ses souffrances nocturnes. Je découvre alors Lemeliana dans toute la splendeur de sa nudité. Pour quelques secondes encore, elle garde de l’animal deux petites canines qui disparaissent comme par enchantement sous ses lèvres.