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Citation de ptitelily01


Au contraire, Camille, j’aurais énormément de choses à dire à votre sujet que la morale de votre famille réprouverait. A propos de votre physique, d’abords, que vous semblez avoir tant de mal a apprécier. Je devine, à travers votre jean, la plus jolie paire de fesse que je n’ai jamais vue. Vous avez des cheveux magnifiques, de grands yeux qui n’ont besoin d’aucun fard pour exprimer la fièvre qui dort en vous. Vos lèvre me font naître des envies inavouables, à commencer par celle de vous les mordre à pleines dents. Glisser les mains le long de votre corps frêle, respirer l’odeur sans artifices de votre peau, goûter votre sueur, entendre vos gémissement. J’aimerais exprimer tout ça. Dans un autre contexte, une autre histoire, c’est ce que je dirais de vous, de ce que je ressens à votre contact. Mais je ne peux pas. Ce n’est pas le genre de choses qu’on peut dire, n’est-ce pas ? Pas lorsqu’on est médecin, qu’on prend soin de vous, qu’on veille à votre vie pour mieux vous amener à la mort et qu’on a le devoir d’imposer une distance qu’il est de plus en plus difficile à maintenir. Vous m’avez happé, parce que vous êtes une femme sensible, touchante, discrète, paradoxalement nerveuse et effrontée, dotée d’un courage et d’une détermination que le plus fort d’entre nous ne pourrait affronter. Mais même ça, vous serez la seule à l’entendre, Camille. Vous devrez vous en contenter.
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