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Critiques de Sophie Kenot (6)
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Danse entre les gouttes de pluie

Plusieurs années les séparent. Un océan aussi… Tous ces mensonges, ces non-dits, ceux qui effacent une vie. Passer de la lumière d'une scène, sous les cris des fans, à l'anonymat d'un désert, bercés par les seuls souvenirs d'une ancienne vie. Et puis, renaître, accepter un petit bout de fille qui a dans la peau, ce même rock, cette même envie de liberté, lui accorder son amour. Et sourire de nouveau…



J'ai terminé Danse entre les gouttes de pluie avec un petit air de guitare au fond du coeur. Ce roman est baigné de musique, de souffle, de vie…



J'ai tout aimé : l'écriture au rythme d'une chanson rock, avec ces accélérations, ces pulsions, ces flottements. Les personnages aux visages candides, coupables ou blessés. L'histoire aussi prenante et vivante que celle qu'on se raconte au coin du feu, aux couleurs multiples.



Ce roman est celui d'un amour fou. Celui qui galvanise, qui transporte, qui repousse les limites. Mais aussi celui qui enferme, qui détruit, qui rend fou. Aucun des deux n'est à blâmer, il se vit dans l'instant, au dépit des autres, des douleurs, des remords…



Sophie Kenot est une conteuse de talent… À l'image de celle qui nous l'a conseillée, Laurence Peyrin pour ne pas la citer, on sent tout l'amour qu'elle porte à ses personnages, la foi en son histoire et laisse sa magie opérer…
Lien : https://lire-et-vous.fr/2022..
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California Blues

4 novembre 2022.



Laurence Peyrin présente en story sur Instagram le roman d'une autrice auto-éditée, une certaine Sophie Kenot.



Interpellée par ce conseil de lecture, je n'hésite pas une seconde et commande le livre en question, 𝘋𝘢𝘯𝘴𝘦 𝘦𝘯𝘵𝘳𝘦 𝘭𝘦𝘴 𝘨𝘰𝘶𝘵𝘵𝘦𝘴 𝘥𝘦 𝘱𝘭𝘶𝘪𝘦.



Un mois plus tard, j'achète son premier roman, 𝘊𝘢𝘭𝘪𝘧𝘰𝘳𝘯𝘪𝘢 𝘣𝘭𝘶𝘦𝘴. Et c'est bien de cet ouvrage dont je vais vous parler aujourd'hui.



Que vous en dire ?



Cette histoire c'est celle d'Alexie, jeune femme de 21 ans qui part au États-Unis dans les années 1990 pour y être fille au pair durant une année.



Elle s'installe dans la famille d'Andrea et c'est à l'occasion d'une fête organisée par cette dernière, qu'elle va faire la connaissance de Katy Taylor.



Actrice en vogue et star Hollywoodienne, Katy possède un autre talent; elle est chanteuse de Blues.



Rapidement, un lien va se tisser entre Alexie et Katy, menant les deux femmes dans des aventures que la jeune française est loin d'imaginer.



J'ai beaucoup aimé ce roman dont la force principale est véritablement l'histoire de ces deux femmes cabossées, le lien particulier qui les unit et les secrets qu'elles gardent précieusement.



Cet ouvrage vous fera voyager, de Los Angeles à New-York en passant par Las Vegas.

Sophie possède le talent de décrire l'Amérique de façon très immersive.

Je n'ai jamais eu le plaisir de découvrir les Etats-Unis et j'avais pourtant l'impression d'y être, dans chacune des pages.

Je ne peux donc que vous recommander de découvrir, à votre tour, la plume de Sophie Kenot !
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SUR NOS CHEMINS D'HIER

Second roman de Sophie Kenot que je lis et encore une fois elle tape dans le mille avec cette histoire qui me chamboule et dans laquelle j’entre immédiatement. J’ai tout de suite compris que ce serait un coup de coeur, on ne se trompe pas quand on est happé dès les premières lignes !



L’auteure nous embarque dans l’histoire de Diane et Tilda, deux adolescentes de 17 ans très différentes à tous points de vue mais qui sont amies depuis leur rencontre à l’école élémentaire. Diane Barry est née avec une cuillère en argent dans la bouche, son père est un agent immobilier très connu qui vend des villas de luxe à Southampton où ils ont leur résidence secondaire, sa mère est de nature plutôt oisive, elle dépense l’argent que gagne le père de famille et ça lui va très bien. Diane est fille unique, Ils habitent dans un luxueux appartement qui surplombe Central Park. La jeune fille n’est pas très scolaire, le lycée ça l’ennuie, elle sèche les cours et attend avec impatience les vacances d’été pour aller dans la villa en bord de mer accompagnée de Tilda qui a eu l’autorisation de l’accompagner.



Tilda attend les vacances avec impatience, d’abord parce que sa mère n’a pas les moyens de lui offrir ce genre d’évasion et aussi parce que Tilda est profondément attachée à Diane. La jeune fille vit à Harlem, Ruth, sa maman est femme de ménage. Veuve, elle se démène pour que ses enfants ne manquent de rien. Tilda a un frère de deux ans son aîné, il veut devenir acteur.



C’est enfin le jour du départ. Mick, le frère de Tilda qui a trouvé un job d’été pas loin de la villa des Barry, propose d’emmener les filles. Diane, qui n’avait jamais rencontré Mick, a le coup de foudre pour le frère de son amie et il semblerait bien que ce soit réciproque, mais ce n’est peut-être pas le moment de commencer une histoire d’amour, Diane va passer les vacances avec Tilda et ensuite monter à bord du vol TWA 800 pour rejoindre la France, c’est son père qui a décidé ça à la dernière minute, vu les notes désastreuses de Diane en Français, Hugh Barry lui a réservé un séjour linguistique afin qu’elle puisse s’améliorer. La jeune fille est assez contente, elle rêve de Paris -sans savoir que son père ne l’envoie pas véritablement à Paris mais plutôt en Province- mais elle aimerait passer du temps avec Mick et ce séjour en France qui la charmait jusqu’à présent s’avère maintenant très encombrant. Elle va trouver une solution c’est certain !



Ah ces vacances dans cette villa luxueuse, quel bonheur, tout semble si simple quand on est riche. Tilda se rend compte à quel point son amie est parfois superficielle et égoïste. Mais Tilda aime Diane, peut-être pas comme une amie, peut-être plus, Diane n’en saura jamais rien, d’ailleurs qu’est ce que Diane connaît de Tilda, c’est son amie mais elle n’est pas du genre à creuser et à s’intéresser à ce que Tilda aime. Lui a-t-elle jamais demandé comment elle allait, comment elle se sent ?



Diane commence son histoire d’amour avec Mick, c’est le bon, elle le sent, elle le sait. Le 17 juillet 1996, le trio se dirige vers l’aéroport, le vol TWA 800 a du retard mais ça n’entame pas la bonne humeur des jeunes qui ne se doutent à aucun moment que dans quelques minutes, un drame va survenir. Au large de Long Island, 12 minutes après son décollage, le vol TWA explose en plein vol, la vie de Diane, Tilda, Mick vient de basculer pour toujours.



Il y a l’avant, l’insouciance, la vie qu’on croque à pleines dents faisant fi du lendemain, le soleil, la mer, les tenues légères qui flirtent avec le soleil, la douceur du soir où on se refait la journée à coup de cocktails, les discussions d’adolescentes, la drague, le premier amour qui fait vibrer parce qu’il ne ressemble pas aux autres, les projets d’avenir. Il y a ces mots que Tilda couche dans ses petits carnets dont Diane ignore tout…..



Et il y a l’après…. ce noir qui s’insinue partout, ce froid qui glace alors que les températures sont torrides, ce manque de repères, ce vide sidéral qui donne le tournis, cette impression d’être en permanence au bord de l’abîme et d’attendre d’y tomber. Il y a la colère, les remords, les regrets, la culpabilité qui ronge sournoisement et habilement.



Quand une main salvatrice se tend, on y croit plus, il faut savoir décrypter les signes, c’est peut-être le destin mais peut-on s’en apercevoir quand tout autour de nous le monde n’est plus que ruine. C’est pourtant cette main qui va doucement mais surement donner l’impulsion pour remonter à la surface, par paliers, pour ne pas suffoquer, pour cesser de croire qu’on est responsable de tout et même de ce crash d’avion, comme si on en avait pris les commandes….. il en faudra du temps et de la patience, un stress post-traumatique ne se soigne pas instantanément.



C’est cette reconstruction et cette renaissance que Sophie Kenot nous décrit si bien, avec des mots apaisants. Il y a tellement de bienveillance et d’humanité que c’est parfois douloureux. Et tout cet amour, cette solidarité, il existe encore des gens capables de donner, ça me réconcilie avec l’humanité !



Quel roman, mais quel roman, je l’ai dévoré, je ne pouvais pas le lâcher. Tout est en place, l’écriture est d’une fluidité incroyable, elle est sublime, je n’avais pas l’impression de lire mais plutôt de voir l’histoire se dérouler sous mes yeux et d’être partie prenante. J’ai adoré cette main tendue et la personne qui est derrière, quelqu’un d’exceptionnel qu’on ne peut qu’admirer et aimer. J’ai été bouleversée par le déroulement de cette histoire, cet avant insouciant, cet après qui change l’humain pour toujours et le rend parfois meilleur, la culpabilité qui laisse place à une sorte de résilience, les premiers pas et la vie qui reprend ses droits, il n’y a pas d’oubli, juste une continuité avec une histoire qui sert de leçon, voir la vie autrement parce qu’il y a cet avant et cet après qui se côtoient pour toujours mais qui n’ont plus rien en commun.



Merci Sophie pour ce magistral roman, pour cette leçon de vie, pour toute cette humanité et cette bienveillance qui font du bien, on en a besoin. Je n’ai qu’un mot à dire, Lisez ce roman ! Bon ok, ça fait trois mots mais vu que je suis fâchée avec les chiffres je suis pardonnée !
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La promesse du colibri

J’ai terminé ce roman hier, je n’avais pas prévu de le chroniquer tout de suite – j’ai deux autres livres à résumer- mais je ne pouvais pas attendre, parce que ce livre est une pure merveille, tant au niveau de l’écriture que de l’histoire. Je ne connaissais pas du tout Sophie Kenot, je l’ai découverte sur Instagram et elle a tout de suite remporté mon adhésion. Ce petit bout de femme, libre comme l’air qui a des allures de rockeuse et qui est une vraie baroudeuse semble avoir plusieurs cordes à son arc et l’écriture en fait partie et alors quelle écriture ! Elle m’a mis KO, rassurez-vous dans le bon sens du terme !



L’auteure nous embarque à Los-Angeles où Annie et Lissa Woolsey, des jumelles, totalement identiques, ont des rêves de gloire et de paillettes. Si Lissa veut être la nouvelle Jane Mansfield, Annie se contenterait d’être chanteuse. Elle court les castings -alors que Lissa se vautre sur la plage avec ses copines- et décroche un contrat pour tourner dans un film, elle n’a vraiment rien fait pour ça, à part rester elle-même, c’est d’ailleurs ce qui a interpellé Marlène, la chasseuse de stars, elle a été conquise par le naturel et la fraîcheur de la jeune fille et par son style vestimentaire original.



Annie ne veut pas jouer la comédie mais chanter, pourtant, une telle proposition ne se refuse pas. La jeune fille va tenter sa chance mais c’est sans compter sur sa perfide jumelle Lissa, un personnage torturé et tortueux, dominante et jalouse, égocentrique, qui, depuis qu’elles sont nées, lui pourrit la vie. Lissa est totalement toxique pour Annie, elle l’empêche de vivre, la prive de sa liberté de penser, lui dicte sa conduite à tenir, je qualifierai Lissa de perverse narcissique et la suite du roman me le confirmera allègrement.



Lissa va exiger de participer au casting, en un mot, elle va s’imposer sans aucune gène, persuadée que c’est elle la star et obtenir que les deux soeurs ne fassent plus qu’une parce qu’elles sont identiques et se complèteront dans les rôles. Lissa jouera parfaitement les femmes fatales, Annie brillera dans les comédies. Ainsi nait, Kathryn Adams, qui est une moitié d’Annie et de Lissa. C’est un secret qu’il va falloir garder, les jumelles ne devront jamais apparaître ensemble à l’extérieur, elles vont cohabiter dans une maison isolée afin que personne ne vienne les importuner. Kathryn Adams devient une star. Si Lissa se fond parfaitement dans ce rôle, pour Annie c’est plus compliqué, elle doit constamment composer avec cette jumelle toxique qui lui fait les pires misères. Annie aime la simplicité et déteste le mensonge, combien de temps toute cette mascarade peut-elle durer ? Un jour Lissa commet l’irréparable et rien ne sera plus jamais comme avant.



Stevie vient de s’échapper d’une maison nichée dans les collines d’Hollywood, elle y était séquestrée depuis trois ans par deux sales types qui l’ont obligée à tourner des films pornographiques et lui ont enlevée toute humanité. La jeune femme de 22 ans a réussi à tenir, guidée par des souvenirs d’enfance et de sa vie à Granada Hills avec ses parents adoptifs. Trois ans d’enfer, trois ans de souffrance, de viols et de coups. Elle s’évade dans les collines, sur des sentiers pentus plantés d’arbres. Au loin le Woolsey fire menace, il a déjà détruit certaines villas de Malibu mais la jeune femme n’a qu’une idée en tête, rentrer chez elle et retrouver ses parents. Elle se rend vite compte qu’ elle va devoir apprendre à vivre autrement. La Stevie d’avant n’est plus, la jeune femme a trop souffert durant son enfermement et elle en veut terriblement à ses parents parce qu’elle pense qu’ils n’ont rien fait pour la retrouver. Comment va t’elle pouvoir retrouver sa place dans la société ?



Deux femmes, deux destins avec des points communs, la souffrance, le manque de liberté et une chansonnette qui revient sans cesse. Des vies parallèles qui vont se croiser, des secrets qui vont se dévoiler, et un autre personnage important du roman, le gigantesque feu de forêt qui va tout détruire sur son passage, comme un acte de purification qui permettrait à Annie et Stevie de renaître et d’entamer une nouvelle vie.



Quel roman mais quel roman, je ne comprends même pas qu’il ne soit pas mis en lumière alors qu’il est si bouleversant, si fort émotionnellement parlant. J’ai tout aimé et je m’attache tout de suite à Annie et Stevie et je n’attends qu’une chose, que ces femmes merveilleuses prennent leur revanche. Elles ont des destins différents et pourtant elles se ressemblent tellement.



C’est beau, c’est doux, c’est plein de bienveillance et d’humanité. Sophie Kénot maîtrise parfaitement son sujet et on voit bien qu’elle a du arpenter de long en large Los-Angeles et ses différents quartiers, je crois que les Etats-Unis c’est dans son ADN. Tout est si bien décrit qu’on s’y croirait et je sens déjà les odeurs des petits restaurants de Venice Beach, je flâne le long des boutiques branchées et me pâme sur les peintures murales colorées.



Il y a un peu de Laurence Peyrin dans l’écriture de Sophie Kenot, cette façon de lâcher les mots, parfois de façon abrupte et sans filtre, j’adore ! Ce roman est un gros coup de coeur, je n’ai qu’une chose à vous dire, il faut absolument le lire, qu’est ce que vous risquez après tout, de ne pas aimer ? franchement ça m’étonnerait. Cette autrice est talentueuse et gagne a être connue, elle mériterait de trouver un éditeur, c’est le voeu que je forme et je sais, d’ores et déjà, que je vais lire ses autres romans.
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La promesse du colibri

De Sophie Kenot, j'ai lu Danse entre les gouttes de pluie, formidable d’évasion, puis j’ai continué avec La promesse du colibri. J’ai retrouvé à chaque fois cette même authenticité, des émotions justes et mesurées et ce dépaysement, toujours, qui fait qu’on a l’impression de voyager.



Pourtant, ici, c’est un voyage qui n’a rien d’une promenade de santé ! C’est même un voyage en enfer que Sophie Kenot a choisi de raconter. La promesse du colibri traite d’un sujet difficile, qui pourtant concerne toutes les femmes. Vos filles, vos sœurs, vos amies… Toutes les femmes peuvent, potentiellement, se retrouver dans la même situation que celle de Stevie. C’est édifiant, c’est sordide mais c’est la réalité !



Aux Etats-Unis, 300.000 mineurs sont victimes de trafic sexuel. Si on ajoute les chiffres de ceux qui ont dépassé l’âge de la majorité, les chiffres sont effrayants. Los Angeles est la capitale de cet esclavage moderne, la plaque tournante de la prostitution et de la pornographie aux USA. Sur les trottoirs d’Hollywood, dans des motels mais aussi dans des villas, des milliers de filles sont exploitées sous la contrainte de proxénètes et de producteurs sans scrupules… Une réalité qui fait froid dans le dos et que dénonce Sophie Kenot grâce à l’histoire poignante de Stevie, une jeune fille de 22 ans, enlevée et séquestrée pendant trois ans dans les sombres coulisses de l’industrie américaine du X, à quelques encablures d’Hollywood.



De l’enfer de la pornographie à celui de la rue, peut-il y avoir un avenir pour Stevie ? Peut-elle encore croire en la vie et renaître de ses cendres ? C’est tout l’enjeu de La promesse du colibri, un roman choc (sans aucun voyeurisme) et addictif sur les dessous trash du porno made in USA ! À lire, assurément !
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Danse entre les gouttes de pluie

Je ne lis pas de romans auto-édités. Jamais. Je préfère que les romans dans lesquels je me lance aient bénéficié d’un travail éditorial qui représente pour moi un gage ou une garantie de sa qualité. Parce que je sais qu’écrire un livre est une gageure. C’est un projet dans lequel il faut s’investir, avec rigueur, discipline et l’envie de partager une histoire qu’on aurait portée avec soi et qu’on aurait fait grandir jusqu’à ce qu’on soit prêt à la confier à d’autres. Bref, écrire, c’est difficile. Je le sais depuis que j’ai moi-même des velléités d’écriture, que je participe moi-même à des ateliers lors desquels j’ai réalisé qu’écrire était un exercice exigeant où l’approximation n’avait pas sa place. C’est d’ailleurs lors de ces ateliers que j’ai rencontré Sophie Kenot qui contrairement, n’en est pas à son coup d’essai. Après California Blues, publié en 2021, son deuxième roman, Danse entre les gouttes de pluie a été publié en début d’année.



Après avoir suivi un temps les pérégrinations de l’auteure sur Instagram, c’est ce deuxième roman auto-édité que j’ai décidé de lire et j’ai adoré !



J’ai adoré son histoire, ses héroïnes fortes, son histoire pleine de relief et de contrastes entre la France et l’Amérique, entre la pluie tropicale de la Floride et la sécheresse du désert du Nevada, cette recherche de la vérité et du pardon. Les mensonges que l’on dit, les secrets gardés, le temps perdu et des vies empoisonnées par le non-dit. Le rock que l’on retrouve dans la musicalité de ses phrases et de son écriture nerveuse. Le voyage, l’émotion et la poésie des grands espaces. Tout. Il y a tout dans ce roman. L’écriture de Sophie Kenot vous explose à la gueule comme un riff de guitare saturée. Elle vous agrippe dès les premières pages pour ne plus jamais vous lâcher. Il y a un vrai style. Un vrai travail d’écriture. De l’émotion, de l’authenticité et c’est ce que j’ai aimé.



À vrai dire, ce roman, c’est le genre de roman que j’aurais aimé écrire. Il ne manque rien à Sophie Kenot pour y arriver, à part une équipe éditoriale qui lui assurerait une visibilité et permettrait à son roman de trouver son lectorat.

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