... tant que ça ne touche pas un intime, on est moins sensible. On sort ce fameux "C'est comme ça !" que Claire ne supportait plus d'entendre quand elle parlait de ce qu'elle vivait, attendant une aide, un conseil. Je comprends mieux encore son exaspération. Elle assimilait ces "3C" (c'est ainsi qu'elle les appelait) au "ça va ?" que trop de personnes lancent spontanément lorsqu'elles te croisent sans même prêter attention à la réponse.
Avant même qu'il ne commence son plaidoyer, des larmes se forment sous ses paupières et commencent à glisser le long de ses joues imberbes. L'homme à mes côtés s'avère bien différent du Sam que j'ai connu. Sa façon de me parler, de me regarder, me déconcerte. Il semble enfin s'être libéré de cette horrible carapace derrière laquelle il se cachait depuis des années ! Qu'a-t-il fait de son armure ? L'a-t-il seulement rangée le temps de me séduire à nouveau ou s'en est-il irréversiblement affranchi ?
Tellement vrai, envie de tout quitter et ne pas se retourner, qui n'a pas pensé un jour sauter le pas pour sortir de la routine, pour ne pas mourir comme une plante qu'on n'arrose plus, MOI,
MOI, comme l'héroïne, j'ai envie de vivre et mourir sans regrets...
Tu prends le train en marche ou tu restes sur le quai à regarder le train passer...
On ne fait qu'un passage sur terre, alors autant le faire comme on a envie...
C'est un acte de courage que de partir et tout abandonner sans se retourner
Bravo à l'auteur pour ce premier roman que j'ai hâte de terminer, (reste 20 pages à lire)
A quand le suivant ?