Sophie de Baets

J’aurais pu, j’aurais dû ? Entamer des journées règlementaires de 7h36, partir tôt et rentrer tard du déjeuner, trainer mes sabots à la machine à café le restant de la journée. Pourquoi ne l’ai-je pas fait ?



Après des « journées vides », Sophie entame un voyage dans le temps et dans les profondeurs de son âme, à la recherche de la source qui apaisera le feu. A travers un dialogue avec ses ancêtres, elle tente de comprendre ce qui l’a amenée jusqu’au burn-out. Elle nous décrit avec humour les Petits Suzerains, les Bons Soldates et les Mères Supérieures qui peuplent nos entreprises le cadre étant formé par la bible écrite par les Saintes des Ressources humaines.

J'ai adoré ce livre, intelligent, plein d'humour, et de créativité. L'auteur nous transporte, entre un monde du travail bien réel et cynique, et l'histoire romancée de ses ancêtres au travers les âges.

Sans complaisance pour elle-même, sans apitoiement non plus, on comprend bien le mécanisme, l'impossible quête de sens qui l'ont amenée à ce point de non-retour. 

Enfin un livre qui parle du burn-out, mais de l'intérieur ... que se passe t'il chez la personne qui se consume lentement de l'intérieur... L'humour est à chaque coin de page, l'absurdité des entreprises bien tangible et les retours dans les siècles passés un moment loin des turpitudes de notre quotidien. A lire !