Chaque jour, depuis que j’œuvrais en ce lieu, c’était le même rituel : le père Delaigue nous servait deux tasses fumantes que nous buvions dans sa loge. Ensuite, je l’aidais à préparer les corps pour les cours de médecine légale, pendant lesquels une centaine d’étudiants venaient assister aux dissections. Et enfin, nous observions les cadavres qui avaient échu en ce lieu pendant la nuit. Non pas par voyeurisme, juste pour essayer de trouver avant lui la cause de leur décès.