AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Bibliographie de Stanley Burnshaw   (2)Voir plus

étiquettes

Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Il me semble que je monte la garde sur les murs d'une ville
Qui est morte depuis longtemps.
Les lumières qui m'éclairent
Sont les testaments d'une lumière morte depuis des années.
Je marche entre les choses que le temps a abandonnées,
Je passe outre.
Et elles vivent sans le temps qui va et détruit les horloges.
Elles me reviennent, elles me reviennent pour vivre plus lentement,
Près des cendriers et des tasses de café qui refroidit.
Je marche beaucoup et je devine beaucoup,
Et je profite du bénéfice du doute.
Mais je monte la garde sur les murs d'une ville morte depuis longtemps.

Hayim Gouri (Tel-Aviv, 1926), traduit de la traduction de Dan Pagis, p. 162.

נדמה לי כי אני שומר חומות של עיר
אשר גועה לפני זמן רב

אורות המאירים אותי כעת
הם צואות של אור אשר כבה לפני שנים

אני הולך בין הדברים אשר הזמן עזר אותם
עובר
והם חיים בלי זמן הולך ומתפורר בשעונים

הם שבים אלי שבים אלי לחיות יותר לאט
ליד מאפרות
ליד ספלי קפה מצטננים

אני מרבה ללכת ולנחש
ונהנה מהספק

אבל אני שומר חומות של עיר אשר גועה לפני שנים
Commenter  J’apprécie          20
Hezi Leskali, 1952-1994.

La fenêtre de ma maison.

Je ne cesserai pas de chanter les louanges de la plaine,
La plaine qui me porte sans se plaindre.
Je n'ai pas besoin de neige ni de fenêtre
Pour oublier mon existence.
La ligne d'arbres nus à l'horizon
N'est pas l'entrée de quelque part, pas même
Une ligne d'arbres à l'horizon - elle est un croquis rapide fait par un ange,
Sans y penser, quand il s'est réveillé un moment de son sommeil, a étiré ses membres
Qui étaient attachés à des crayons, pour retomber dans son sommeil sans remarquer le changement
Que ses mouvements avaient provoqué.

D'après la traduction anglaise d'Ariel Hirschfield, pp. 293-294.

חלון ביתי

לא אחדל לשיר את שבחי המישור
המישור הנושא אותי מבלי להתלונן
אינני זקוק ליותר מאשר שלג וחלון
כדי לשכוח את עובדת קיומי
שורת העצים הערומים ליד האופק
אינה שער למקום כלשהו ואפילו לא
שורת עצים ליד האופק היא רשום מהיר שעשה מלאך
בלי משים כשהתעורר לרגע משנתו מתח את אבריו
המחוברים לעפרונות ונרדם שוב מבלי להבחין כלל בשנוי
שחוללו תנועותיו הספורות

"Quatre poètes hollandais imaginaires et un poète israélien inexistant", 1992.
Commenter  J’apprécie          10
A mesure qu'on avancera dans la lecture, on découvrira par soi-même la diversité des méthodes par lesquelles les poètes hébreux modernes ont forgé une littérature nouvelle à partir d'un langage ancien. Contrairement à un préjugé répandu, l'hébreu n'est jamais devenu une langue morte comme le grec classique est mort, ni n'a été restreint à l'usage liturgique comme le latin dans les derniers siècles. Même aux époques les plus sombres de l'histoire de son peuple, l'hébreu fut employé pour la prose et la poésie, pour les archives communautaires, pour la correspondance personnelle et professionnelle etc. Mais il n'a pas été continûment vivant comme ont été vivants l'anglais et le français, et son usage littéraire généralisé n'a vraiment commencé qu'à l'époque où le mouvement moderniste et séculariste a pris de l'importance, il y a un siècle. Comme véhicule de la vie quotidienne, l'hébreu est une des plus jeunes langues du monde.

Stanley Burnshaw, extrait de la préface, p. 18
Commenter  J’apprécie          20
Written in pencil in the sealed boxcar

Here in this (sealed) transport
I (am) Eve
With Abel my son
If you see my older son
Cain the son of Adam
Tell him that I

Dan Pagis, texte hébreu p. 221, traduction de John Felstiner
Commenter  J’apprécie          30
Extrait de la préface.

Ce livre s'adresse à des gens totalement ignorants de l'hébreu qui souhaitent faire l'expérience de quelques poèmes modernes en cette langue... Les poèmes étrangers ne sont pas traduits en vers mais, pour employer l'expression de Robert Frost, "on en parle en anglais". Plutôt qu'une traduction qui donne à lire des vers anglais, le poème hébreu est ici présenté en hébreu et en transcription, et s'accompagne d'un commentaire développé en prose. Le commentaire procure une version littérale du poème, associée à la discussion explicative...

... Puisque chaque mot d'un poème en langue étrangère est unique en lui-même et dans son ordre, nous demandons au lecteur de lire l'original avec nos approximations en anglais (en italiques, avec d'autres traductions possibles entre parenthèses, et des explications entre crochets). Nos commentaires sur les allusions, les symboles, les significations, les sons etc ... lui permettront de voir ce que dit le poème et comment il le dit, bien que le poème lui-même soit une totalité impossible à paraphraser. Concernant les sonorités du poème, nous avons supposé que le lecteur serait totalement incapable de lire les lettres hébraïques ; nous lui avons donc présenté chaque mot hébreu avec une transcription phonétique en anglais.

Stanley Burnshaw, début de la préface, p. 15
Commenter  J’apprécie          10

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Stanley Burnshaw (1)Voir plus

Quiz Voir plus

Jeu du vrai ou faux [44. Onomatopées animales]

1. Le son caractéristique des congénères réels de Woody Woodpecker est «pic! pic! pic!».

VRAI
FAUX

10 questions
54 lecteurs ont répondu
Thèmes : animaux , onomatopées , sons , bruitCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *}