L'université et, plus précisément, les disciplines anthropologiques spécialisées dans ce que l'on nomme l'"histoire des traditions populaires" participent de manière active à ce processus de documentation muséifiant, centrée sur l'étude des savoirs-faire artisanaux irrémédiablement perdus. Il est évident que le succès actuel tout comme la signification des représentations de ce qui n'existe plus reposent sur le refoulement de ce qui en a causé l'extinction. (...) Il est tout aussi évident qu'elle ne renouvelle aucunement les connaissances pratiques concernées, se contentant de les évoquer sous une forme réductrice.