Je souffrais peu et je tentai à plusieurs reprises de me lever pour regagner nos lignes, mais toujours sans succès. J'étais trop faible, et je restai donc, dans l'obscurité de la nuit, à quelques pas de ce qui était vingt-quatre heures plus tôt la tranchée ennemie, dans l'attente du secours et de l'aurore.