Citation de CCoco
Quand naît la III° République, la grève n'est tolérée par la loi que depuis six ans et conserve un caractère éminemment suspect. La Commune de Paris avive en outre la crainte du monde ouvrier. Dans ce contexte, toute forme,d'agitation sociale est regardée avec méfiance. L'atmosphère de patriotisme exacerbé qui règne au temps de Thiers est un facteur supplémentaire en faveur d'une politique répressive. Celui-ci écrit le 25 juillet 1872 au préfet du Nord :
"Le gouvernement de le République doit moins qu'aucun autre souffrir le désordre. [...] Les misérables qui troublent l'ordre en ce moment sont les ennemis de la libération du sol."
Et Thiers de donner comme consigne au même préfet, lors de la grève des mineurs de juin 1872 :
"Un second régiment est prêt à partir... Soyez donc tranquille et agissez avec rigueur. Châtiez. Faites que tout cela finisse absolument... Dispersez les bandes par de la cavalerie appuyée d'infanterie. Faites saisir les mutins et livrez-les à la Justice."
"Le gouvernement de le République doit moins qu'aucun autre souffrir le désordre. [...] Les misérables qui troublent l'ordre en ce moment sont les ennemis de la libération du sol."
Et Thiers de donner comme consigne au même préfet, lors de la grève des mineurs de juin 1872 :
"Un second régiment est prêt à partir... Soyez donc tranquille et agissez avec rigueur. Châtiez. Faites que tout cela finisse absolument... Dispersez les bandes par de la cavalerie appuyée d'infanterie. Faites saisir les mutins et livrez-les à la Justice."
