La jeune femme devant le miroir n’a plus rien à voir avec la petite fille qui assista, sept ans auparavant, à l’exécution de son mentor. Camélia décédée, plus rien ne me rattache désormais à l’univers des assassins et des contrats à honorer contre monnaie sonnante et trébuchante. À présent que je suis libre, je me consacre tout entière à ma nouvelle existence que je bâtis pierre par pierre. Je suis redevenue une personne fréquentable et ordinaire. Presque ennuyeuse. Je me garde d’attirer l’attention sur moi ou de faire la moindre vague. En tout cas, je le crois. Je l’espère…