Ce siècle avait vu la religion s’étioler et la science la fouler du pied. Mais la croyance en l’au-delà n’avait pas terni pour autant. Seulement les cultes. On étudiait cette hypothétique vie après la mort comme on le faisait pour d’autres phénomènes naturels : en se basant sur le témoignage des faits, recueillis auprès d’observateurs patentés. Il faut dire que la cohabitation avec les grouillants encourageait à prendre la chose au sérieux. La frontière entre le monde tangible et intangible n’avait jamais été aussi mince.