En vous frottant avec l’auteure à la réalité de la présence des migrants dans notre pays, vous prendrez la mesure du fait qu’il n’y a pas trop d’étrangers en France, que leur proportion dans la population n’est pas en augmentation comme on veut le faire croire, que les engagements internationaux pris par notre pays veulent que nous accueillions ceux qui viennent, que de surcroît ils rendent à notre économie des services indispensables. Vous comprendrez le caractère insensé de la conception étroite de la notion de « persécuté » qui permet de soumettre le migrant à des interrogatoires malsains afin de réduire à presque rien le devoir d’accueil de notre pays. Vous aurez la confirmation des violations multiples engendrées par l’obsession du renvoi qui est le moteur de l’action des administrations dans ce domaine
Rivalisant de petitesse, rabougris dans leurs frontières, tous les peuples qui composent cette Europe, s’y ennuient mortellement, en proie à un narcissisme collectif dont seul un regard fraternel porté sur « l’autre » pourrait les sortir
Non, la fin de l’histoire ne doit pas être que des mots qui voyagent sur des pages…
Elle est un cri qui refuse, et qui s’oppose.
Elle est l’espoir que des hommes et des femmes ne meurent pas de vouloir vivre
Quel est ce monde qui permet aux uns de voyager, de faire le tour de la planète et qui refuse des visas à ceux qui fuient la guerre, la misère, l’insoutenable ?
Pour ce qui est de l’avenir, il ne s’agit pas de le prévoir mais de le rendre possible