"Les roulottiers ne vivaient pas comme tout le monde, ce qui était vu d’un très mauvais oeil par la population qui ne comprenait pas leur mode de vie. Dans ces - mauvaises - conditions, rester n’était pas souhaitable et ils devaient trouver rapidement un travail, puis récupérer leurs affaires dispersées à droite à gauche, un peu partout. Nous autres, nous ne pensions qu’à la réparation de nos vies et nous nous efforcions de chérir nos proches, en éloignant de notre mémoire l’impensable conflit qui venait de tout détruire".