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Citation de titimeccano


PROLOGUE

John Smith avait grandi. Il était devenu étudiant et n'avait plus aucun souvenir de la mauvaise chute qu'il avait faite un jour de janvier 1953. Dès le lycée, il avait eu du mal à se la rappeler. Quant à ses parents, ils n'en avaient jamais rien su.
C'était un jour de l'hiver 1953, on patinait sur l'étang de Durham. Les grands jouaient au hockey en s'aidant de bâtons et en utilisant deux paniers de pommes de terre en guise de buts. Les petits jouaient la mouche du coche, s'amusant comme ils savent le faire en se tordant les chevilles, en s'essoufflant, en se tenant mal et de façon comique sur leurs patins. Dans un coin, des pneus brûlaient en laissant échapper une fumée âcre et noire. Les parents, assis non loin de là, surveillaient leur progéniture. Les scooters de neige étaient encore inconnus et l'hiver, pour tout divertissement, on devait se contenter des exercices corporels.
Johnny, ses patins pendus au cou, était venu lui aussi jusqu'à l'étang. À six ans, il était déjà bon patineur.
Pas assez sans doute pour se joindre aux joueurs de hockey, mais suffisamment pour rivaliser avec ceux qui faisaient tournoyer leurs bras telles des ailes de moulin afin de conserver leur équilibre.
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