Telle fut mon enfance. Je lisais trop. Fantasmais trop. Ma vie était une hypothèse permanente. Quand j'ai lu Khalil Gibran, j'ai reconnu le même rafraîchissant frisson d'extravagance : "Et n'oubliez pas que la Terre se délecte de sentir vos pieds nus, et que les vents n'attendent que de jouer avec votre chevelure."