La veille de la fête du Travail, un peu de couleurs égayèrent la grisaille ordinaire de la rue. Les quelques fleurs ici et là de chaque côté s'ouvraient, les balisiers rouges et les amarantes crêtes de coq embellissaient les murs, et les rosiers de Chine, bien que fichés dans de vieilles bassines ou d'anciennes marmites, luttaient vaillamment, déployant des pétales jaune pâle ou roses. Le ciel était d'un bleu éclatant, comme s'il avait été peint. La brise était douce au visage...