Je fus pris au dépourvu par cette réaction de Yanlang. Je l'avais toujours considéré comme un outil dont je pouvais me servir à ma guise. Pour moi, sa fidélité était devenue une habitude, une seconde nature. J'avais presque oublié qu'il était un enfant du peuple et qu'il était sensible. En le regardant, j'éprouvais pour lui une pitié ambiguë en pensant à tous ces sentiments difficilement exprimables qui s'étaient créés entre nous au cours des années qui venaient de s'écouler.