Je suis déjà loin de mon pays natal,
je suis content de voir des choses qui nous ressemblent ;
comment puis-je trouver cette comparaison ?
Je m’assieds au bord du, fleuve et songe à vous.
Nous sommes des nuées qui, une fois sorties des monts et des
fleuves, forment les nuages,
mais l’aquilon les divise ;
séparées en deux, elles flottent solitaires.
Cependant le moment viendra où cessera le vent.,
les nuages solitaires pourront s’unir ;
aussi prenons soin de notre corps et de notre âme,
soit que la fortune nous sourie, soit que l’infortune nous
accable !
PO KIU-YI (Po Lo-tien ).
772-846