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Citation de AuroraeLibri


On trouve (cependant) des textes dans l'Ecriture, dont on peut tirer des conséquences qui contredisent les dogmes énoncés explicitement dans d'autres textes. C'est ainsi, par exemple, que l'Ecriture enseigne clairement que Dieu est un. C'est la profession de foi que tout juif proclame tous les jours. Il est vrai cependant que, dans différents passages, Dieu parle de lui-même ou les prophètes parlent de lui au pluriel. L'expression 'Eloyim ne doit pas cependant nous induire en erreur et on doit, dans ce cas, dire que Dieu s'exprime métaphoriquement, en parlant le langage des hommes. De même, le Deutéronome (chap. IV, vers. 15) enseigne clairement que Dieu est incorporel. Il y a cependant d'autres passages qui attribuent à Dieu des mains, des pieds, etc. Ce sont incontestablement des anthropomorphismes découlant de la nature du langage, fait pour exprimer des choses humaines et non des choses divines. Dans ce cas particulier, une interprétation méraphorique s'impose, non parce que l'interprétation littérale choque la raison, mais uniquement parce que l'interprétation littérale de ces textes est incompatible avec des dogmes exposés clairement dans l'Ecriture et qui doivent être considérés comme des articles de foi obligatoires.
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