Je l'aimais. Indépendamment du fait que je ne lui avais pratiquement pas parlé, que je ne le connaissais pas et qu'il n'était pas impossible qu'il soit en réalité le pire crétin que la Terre ait jamais porté. Pourtant, j'étais intimement persuadée que ce n'était pas le cas ; sans pouvoir l'expliquer, j'étais absolument sûre qu'il était l'homme de ma vie. C'était physique, il me suffisait de le regarder pour voir que c'était lui.