« Il faut préciser ici que Jacqueline porte peu d’intérêt à ressasser le passé, ses souvenirs sont pêle-mêle, sans chronologie. » (p. 13)
« La photographie me rassemble, elle me donne une identité. Longtemps j’ai été perçue comme quelqu’un qui ne savait pas choisir. Or tout est important pour moi. Mais on n’est pas crédible quand on s’intéresse à trop de choses. La photographie donne l’illusion que j’ai fait un choix, ce qui n’est pas vrai puisque tout continue à m’intéresser, la botanique, la littérature, la philo, l’architecture, l’histoire… Simplement, tout est soudain rassemblé sous ce mot magique : “Photographe”, avec lequel on peut enfin vous caser. J’ai trouvé cela très équilibrant, pas seulement pour l’image que cela donnait de moi, mais pour moi, tout simplement. » (p. 54)
« Comme la plupart du temps, elle s’est lancée dans l’aventure sans financement. On touche là à une autre caractéristique de sa manière d’opérer : elle aime réaliser d’abord son travail puis, ensuite seulement, va chercher les soutiens à la production de l’exposition et/ou du livre. » (p. 51)
« De la scénographie d’exposition, c’est presque naturellement que Jacqueline passe à la scénographie d’opéra, rejoignant ainsi sa passion de la musique et du piano. » (p. 39)
« Sa vie reste un monde à découvrir et son émerveillement est contagieux. » (p. 87)