- Je suis révolutionnaire, rétorqua [Federico Garcia Lorca] avec gravité, parce qu'il n'y a pas de vrai poète qui ne le soit pas. Mais je ne serai jamais un politicien. Ma seule arme, c'est l'écriture. Et dans ce monde je suis et serai toujours du côté des miséreux. Je serai toujours du côté de ceux qui n'ont rien et à qui on refuse jusqu'à la tranquillité de ce rien. Mon seul parti est celui des pauvres.