AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Citation de Cielvariable


Dans le salon, la duchesse Violetta, son oncle l’évêque, Pyo et Louis-Philippe discutaient de la suite des choses.

— Selon moi, personne ne se doute qu’Henri et Nellie vivaient ensemble ici, a dit Louis-Philippe. Sinon les gardes l’auraient emmenée elle aussi, non ?

— Le dernier rapport que j’ai envoyé au prince l’informait que Nellie se trouvait auprès de sa tante, qui prenait un peu de mieux, a répondu Pyo.

— C’est ce que je pense aussi. Est-ce que c’est vous qui avez recommandé à Henri que nous nous cachions dans cette maison isolée ? ai-je demandé.

— Oui, elle appartient à un de mes paroissiens. Il s’est installé en Australie pour deux ans. Il l’a mise à ma disposition.

— Comment est-ce que les gardes ont su qu’Henri habitait ici ?

Nous nous sommes tous regardés. Des morceaux manquaient à cette histoire. Il fallait remonter le temps pour tenter de découvrir rapidement l’identité de notre ennemi. Si quelqu’un voulait nous piéger, nous devions savoir comment éviter les embûches.

Pendant le voyage en bateau, Henri et moi avons rencontré la duchesse de Tamara, qui a vécu avec nous les derniers événements avant le drame. Je l’appelais maintenant par son prénom : Violetta. Elle avait tenté de séduire Henri, qui s’était servi d’elle comme leurre pour que son frère, Armand, s’imagine qu’il fréquentait la jeune femme.

Son plan avait sûrement fonctionné puisque les gardes royaux ne m’avaient pas arrêtée. Ils ne s’étaient même pas demandé qui j’étais. Armand devait penser que c’était Violetta qui occupait la chambre avec Henri.
Commenter  J’apprécie          10





Ont apprécié cette citation (1)voir plus




{* *}