A la faveur de la construction de la catégorie de quartier sensible comme problème social se jouent trois phénomènes : l’occultation des violences entre jeunes issus de l’immigration et police ; la définition de la base ethnique et non socio-économique des populations à problèmes ; et le recadrage de l’action étatique autour des questions de lien social et de mixité sociale plutôt que d’inégalités ou de redistribution.