La judéité ne se voit pas. Juif, ce n’est qu’un mot. Il est partout, parce qu’on en parle partout, mais il est invisible. Le Juif, c’est l’œil jaune au revers de la feuille de pomme de terre. Il suffit de la retourner et il est là. On l’écrase entre les ongles, comme les poux. Le Juif, c’est la fleur jaune du pissenlit. Le juif, c’est l’étoile jaune dont on parle, mais que je n’ai jamais vue. (P. 187)