Ça m’a beaucoup plu, quand j’ai entendu que c’était possible de vivre de la lumičre. La radio prévoyait du beau temps pour toute la semaine, alors j’ai essayé. La faim que j’ai eue, pourtant j’avais laissé la lumičre allumée toute la nuit. Le troisičme jour, je me suis évanouie dans le sorbier. On a dű m’en tirer avec le tracteur du jardin. La remorque était pleine d’humus, on m’y a balancée puis emmenée ŕ l’hôpital car on se trouvait ŕ deux rues des urgences. Laci qui conduisait le tracteur a dit que son cśur s’était presque arręté de battre tellement la circulation allait vite. Le pauvre, il n’avait pas de sirčne, alors il faisait flotter son manteau au-dessus de sa tęte en criant : pinpon-pinpon. S’il n’y avait pas eu Laci, c’est sűr que je me serais desséchée.