Pour la justice, il faut de l’argent, et moi je n’ai pas d’argent. J’ai déjà essayé, on m’a refoulée en me disant « pas d’argent, pas de justice », enfin pas comme ça, mais j’ai compris qu’il fallait mettre des billets dans la poche d’un gars, mais je ne les avais pas. Je suis repartie. Quelqu’un m’a conseillé de venir ici. Je n’ai personne pour parler pour moi ; mes enfants sont tous à l’étranger, ils ne viennent plus me voir, je ne sais même pas dans quel pays ils sont. Mais je ne partirai pas d’ici sans que mon terrain me soit rendu.