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Citation de 0665109556


Au lendemain de la guerre de l’indépendance, un village reculé dans le nord de l’Algérie cache entre ses montagnes une blessure irréfutable de ses jeunes hommes braves qui ont été cisaillés par la guerre en pleine floraison et les vieillards de ce village qui n’acceptent jamais cette morte-formalité qui d’après eux ne sert à rien et n’apitoie personne, alors que la djamaa c’est tout ce qui leur reste et ce qu’ils exigent qui on les y laisse somnoler en paix et en même temps ils ont crée une nouvelle habitude dans le village un sentiment de gène intenable et leurs discussions tournent autour les jeunes qui sont tombés en batail, ils revendiquèrent jusqu'à leurs derniers souffle une sépulture digne à ses morts c’est la seule chose qui peut les consoler. Une famille de ce village renvoie deux émissaires à la recherche des ossements de leur fils ainé, le narrateur de cette histoire est un adolescent kabyle et d’ailleurs c’est son frère qui est tombé aux champs d’honneur. Le narrateur et son compagnon qui ne connaissaient rien de cette vie absurde aient farfouillé dans les registres de morts. Cette histoire se présente sous forme d’une trame linéaire avec la dimension de l’hybridité ; un appel au contexte socioculturel, économique …etc. avec beaucoup de poésie. Il décrit la nature, les environs, l’immobilisation de la société et l’abus du pouvoir dans un style sérieux et ironique, à l’aide d’une formule d’humour noir qui souligné avec cruauté, amertume et désespoir contre ce village tyrannique et surtout un contraste contre ce voyage inutile. Cette supercherie qui a posé beaucoup d’interrogations ; pourquoi faire ce voyage pour ramener les cendres de ce qui ont souvent choisit la guerre pour s’échapper de leurs village natal. Un voyage qui s’est réalisé sous un appel digne et qu’il s’est clôturé sur une suspension ! Maintenant nous avons les os, ils s’entrechoquent comme des pièces de monnaie à chaque fois que l’âne trébuche ou borde les chemins encaissés.ils ont pénétré le village mais juste l’âne qu’est en vie.
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