J'ignore ce qui chez les goélands invite vos yeux à s'élever au-dessus de l'horizon, à aller chercher un ciel plus lointain, par-delà le voisinage immédiat, plus haut. Pourtant, toujours, lorsque je perçois leur lamentation, mon cœur s'emballe, et autre chose en moi ose se laisser emporter. Comme si, à l'intérieur, quelque chose se détachait, se désenchevêtrait de tous les liens ténus et étroits filets qui vous prennent au piège d'une existence que vous savez trop comprimée pour vous.