« Ayant établi un rigoureux monopole sur la représentation politique dans les soviets, au point d'en écarter même les groupes sincèrement favorables à la révolution (mais non au bolchevisme) comme les mencheviks de gauche, dirigés par Martov, ils devaient tôt ou tard en venir à interdire l'opposition au sein du parti bolchevique même. Bien sûr l'aboutissement est logique, mais ce n'en est pas moins une catastrophe et, parmi les membres les plus politiquement conscients du parti, plusieurs s'en vont. Lénine va très vite comprendre son erreur, mais il est trop tard. Il est déjà mourant. Le parti aussi. » (p. 427)