Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) à : Salford
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Né(e) à : Salford
Biographie :
Tasmina Perry est une romancière.
Ancienne avocate, elle est diplômée en droit à l'Université de Birmingham en 1990.
Au milieu des années 90, elle devient journaliste et travaille pour "Marie Claire", "Glamour" et "Heat". En 2004, elle fond le magazine "Jaunt", puis est nommé rédactrice en chef adjointe de "In Style".
Son premier "Filles à papa" ("Daddy’s Girls", 2006) fut un succès immédiat.
Sous le pseudonyme de "Mia James", elle co-écrit avec son mari, John Perry, une série de romans de vampires pour adolescent: "The Ravenwood Mysteries" (2010-2013).
"Rien que pour moi" ("Mine", 2018) est son premier roman écrit sous le pseudonyme J. L. Butler.
Elle vit avec sa famille à Londres.
son site : https://www.tasminaperry.com/
Twitter : https://twitter.com/tasminaperry
page Facebook : https://www.facebook.com/officialtasminaperry/
+ Voir plusTasmina Perry est une romancière.
Ancienne avocate, elle est diplômée en droit à l'Université de Birmingham en 1990.
Au milieu des années 90, elle devient journaliste et travaille pour "Marie Claire", "Glamour" et "Heat". En 2004, elle fond le magazine "Jaunt", puis est nommé rédactrice en chef adjointe de "In Style".
Son premier "Filles à papa" ("Daddy’s Girls", 2006) fut un succès immédiat.
Sous le pseudonyme de "Mia James", elle co-écrit avec son mari, John Perry, une série de romans de vampires pour adolescent: "The Ravenwood Mysteries" (2010-2013).
"Rien que pour moi" ("Mine", 2018) est son premier roman écrit sous le pseudonyme J. L. Butler.
Elle vit avec sa famille à Londres.
son site : https://www.tasminaperry.com/
Twitter : https://twitter.com/tasminaperry
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Vous êtes toutes les mêmes, vous, les Débutantes ! Vous aimez sauver les apparences, avec vos jolies petites robes, mais au fond, vous voulez toutes la même chose.
L’idée de ce baiser l’avait angoissée, avant qu’il n’arrive. Chez Mme Didiot, les filles se rejoignaient en cachette dans les chambres les unes des autres après le couvre-feu pour parler de leur expérience sexuelle – ou, plutôt, de leur manque d’expérience – et pour s’entraîner à embrasser avec leurs mains, glissant leur langue entre leur pouce et leur index. Cependant, son premier baiser avait été assez instinctif et très agréable, même quand Jacques avait glissé la main sous son chemisier. Il l’avait invitée à rentrer avec lui à son appartement à la Bastille, et quand elle avait refusé, il avait pris la chose en gentleman.
Elle ne s’expliquait pas vraiment comment l’on pouvait avoir le souvenir de choses qui ne s’étaient même pas produites. Tout ce qu’elle avait, c’était ses rêveries sur la vie qu’ils auraient pu avoir ensemble s’il n’y avait pas eu la nuit qui avait bouleversé sa vie entière ; mais ces derniers temps, elles avaient hanté toutes ses pensées, au point qu’elle devait maintenant se rendre à New York – la seule grande ville occidentale où elle n’était encore jamais allée. La ville qui représentait cette vie qu’elle n’avait pas vécue.
Elle avait soixante-douze ans et, aujourd’hui, son âge lui pesait. Elle avait récemment remarqué que la société essayait de duper des millions de gens comme elle en leur faisant croire qu’il y avait quelque chose de bien, quelque chose de joyeux, dans le fait de vieillir. Elle avait vu des publicités dans Londres, dans des magazines. Des dames souriantes aux cheveux blancs, à l’ossature parfaite, faisaient de la publicité pour des assurances automobiles moins chères pour les gens de plus de soixante-dix ans.
— Pas aussi jolies que toi.
— Peut-être, mais ces femmes se contentent d’être… simples, je suppose. De rester assises avec un sourire affecté, de hocher la tête et d’avoir un petit rire de temps en temps. C’est avec ce genre de femmes que les hommes riches veulent se marier : les femmes faciles à vivre. Ils veulent une épouse, pas un défi à relever. Et ils ne veulent certainement pas d’une femme dont le cœur appartient à un autre – et lui appartiendra toujours.
— Peut-être, mais ces femmes se contentent d’être… simples, je suppose. De rester assises avec un sourire affecté, de hocher la tête et d’avoir un petit rire de temps en temps. C’est avec ce genre de femmes que les hommes riches veulent se marier : les femmes faciles à vivre. Ils veulent une épouse, pas un défi à relever. Et ils ne veulent certainement pas d’une femme dont le cœur appartient à un autre – et lui appartiendra toujours.
Le prix n’est pas toujours gage de qualité. Cela m’est arrivé d’aller à des dîners avec une excellente bouteille de vin à dix livres, parce qu’il me plaisait et que j’avais envie de le partager avec mes amis. Faites confiance à vos goûts. Ayez le courage de vos opinions, et d’être vous-même. Peu importe que vous trouviez qu’un vin sent la cerise, le chocolat ou la craie, du moment que vous pensez ce que vous dites et que vous respectez l’avis des autres.
Oh ! Elle aimait Edward. Elle l’aimait de tout son cœur ; et il l’aimait aussi. Soudain, elle avait envie de le dire à quelqu’un. Elle jeta un coup d’œil à sa montre et s’aperçut que le brunch de Sally et de Gianni ne serait pas encore terminé.
Elle remonta la rue à vive allure, le vent lui fouettant les cheveux, et aussitôt, elle eut l’impression qu’elle était de nouveau jeune, et qu’il était à ses côtés ; et à ce moment précis, elle était heureuse.
Elle remonta la rue à vive allure, le vent lui fouettant les cheveux, et aussitôt, elle eut l’impression qu’elle était de nouveau jeune, et qu’il était à ses côtés ; et à ce moment précis, elle était heureuse.
Les danseurs ne gagnaient pas une fortune, mais quand on participait à un spectacle, on dansait sept soirs d’affilée et on passait son jour de repos à dormir, alors on n’avait pas le temps de dépenser le peu d’argent que l’on gagnait. Le Forge avait beau lui verser sa paie toutes les deux semaines, elle était au chômage depuis si longtemps que ses comptes étaient presque à sec. Complètement à sec, même.
Pourquoi se languir d’amour pour un homme qui vous considérait comme son jouet ? Si les hommes étaient à ce point inconstants, si peu fiables, elle préférait donner son affection à quelqu’un qui avait quelque chose à lui apporter, comme de l’argent, une certaine sécurité, une maison, avec un toit et des fenêtres au lieu de poutres calcinées et de trous béants.
Les personnes âgées représentaient apparemment une force économique puissante, et le terme « surfeurs seniors », désignant ceux de sa génération plus doués qu’elle pour utiliser Internet, sous-entendait une forme physique qui ne lui correspondait plus depuis les années 1980.
Cependant, elle ne voyait quant à elle rien de bon au fait de vieillir.
Cependant, elle ne voyait quant à elle rien de bon au fait de vieillir.
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