J’avais hâte de rencontrer William. Il était là, tout près, dans cette Ville, peut-être même se promenait-il, en ce moment, via Fillungo. Allongée dans ma petite chambre où montaient par la fenêtre ouverte, des bribes de conversations, des rires, des pétarades de Vespa, la sonnette d’un vélo, je me sentais proche de Sarah, plus proche que jamais. J’allais rencontrer son fils, la chair de sa chair, le sang de son sang. Je ne serais jamais aussi proche de la petite fille à l’étoile jaune.