Ma plus belle prise de guerre fut un portrait féminin de Martial Raysse, pourtant activement recherché par le Centre Pompidou à l'occasion de la rétrospective du peintre en 2014. Le plaisir esthétique quotidien de la contemplation de cette femme ornée de plumes, protégée et magnifiée derrière sa vitrine, était accentué par ma jouissance transgressive de receleur de trésors d'Etat.