Ce n’étaient que ses propres ténèbres humaines, ses ennemies intimes, qui connaissaient chacune de ses pensées, qui savaient que, toutes les fois où le commissaire Vimaire tramait un meurtrier aussi vicieux qu’inventif devant la justice pour y entendre le verdict d’acquittement ou de culpabilité déterminé par la loi dans sa sagesse capricieuse, il y avait un autre Vimaire, un Vimaire fantôme dont il fallait enchaîner l’envie impérieuse de tailler l’infâme en pièces sur-le-champ. C’était malheureusement plus dur à chaque fois, et il se demandait si ces ténèbres se libéreraient un jour pour réclamer leur héritage, et que lui n’en saurait rien… Que les freins, les chaînes, les serrures et les verrous dans sa tête auraient disparu, et qu’il n’en saurait rien.