Sa tristesse s'accroissait en raison du calme qui tombe sur le pays après le coucher du soleil: on n'entend plus alors que le mugissement des gamousses, les aboiements des chiens, les braiements des ânes, les plaintes des sakiehs, des chadoufs et des roues hydrauliques, la détonation des coups de fusil, tirés par instants au milieu de la nuit par les ghafirs pour faire peur aux autres ou pour se donner du courage.