Le décret, appelé par les vœux de tous, fut accueilli dans Paris comme un mal nécessaire. On se résignait à une obéissance inévitable… ainsi qu’il arrive dans les nombreux cas où la docilité aux lois résulte beaucoup moins de leur respect réel et d’un consentement volontaire que la simple inertie, qui serre d’un cran sans mot dire à chaque nouveau règlement, fût-il absurde et incompréhensible, la boucle des contraintes sociales ceinturant tout citoyen d’un État civilisé.