Quelques mois plus tôt, le patron confectionnait des cocktails au noms trash, du type "le bukkake" ou "le gang bang", mais il avait arrêté depuis qu'une association étudiante avait collé des affiches sur sa devanture, dénonçant une "culture de viol". Pour se faire pardonner, il avait rebaptisé ses boissons avec des noms de figures féminines de l'histoire, "Rosa Parks", "Simone de Beauvoir" et un saugrenu "Lucie Aubrac" qui désignait en fait un "tequila-gin-vodka", pour le plus résistants à la gueule de bois.