C'est que Léo (le futur Léopold II) a des ambitions et des désirs auxquels il n'est pas prêt à renoncer. Pour parvenir à ses fins, il manipule plutôt que de risquer une confrontation qui pourrait tourner à son désavantage. C'est, dira de lui un de ses ministres, Alphonse Vandenpeereboom, un malin: il est retors, rusé, je n'ose pas dire fourbe; il dissimule sa pensée, plaide le faux pour soustraire les pensées intimes à son contradicteur.