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Critiques de Thierry Pardo (4)
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Une éducation sans école

« Les mots « école » et « éducation » sont devenus quasiment synonymes. Pourtant, l’école ne représente qu’une infime partie de l’histoire de l’éducation, les premières grandes civilisations datant d’environ 6.000 ans et la scolarisation n’étant obligatoire que depuis le milieu du XXe siècle en Occident », évoque le conférencier.

Il pose alors les questions suivantes : comment en sommes-nous arrivés à croire que l’éducation des enfants relevait de la responsabilité de l’État et, de ce fait, à dessaisir les parents et les autres acteurs de la communauté de leurs rôles d’éducateurs ?

Quelles logiques sont à l’œuvre derrière ce phénomène ?

La proposition d’« éducation pirate » de Thierry Pardo repose sur deux postulats fondamentaux : c’est aux parents que revient d’abord le rôle d’éduquer leurs enfants. Un enfant grandit, selon lui, mieux dans un environnement naturel et diversifié que fermé et contrôlé. Il estime que l’école constitue trop souvent une forme d’oppression, la salle de classe symbolisant un lieu de réclusion. Et ce « déficit de contact avec la nature » peut nuire à l’émancipation des enfants
Lien : https://blogentresoi.wordpre..
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De la piraterie en éducation: Pour une mutine..

Je suis enseignante. Plutôt acquise aux théories libertaires. Je me suis donc enthousiasmée devant le titre et le design de ce livre. Ah ! On allait enfin m’expliquer comment concilier tout ça !

Que nenni. Prado détricote les idées toute faites sur l’obligations scolaire et la discipline devant régner dans une classe. Il démontre que l’attitude de nombreux professeurs est schizophrénique : tiraillés entre leurs convictions personnelles et un système quasi carcéral.

Il compare pirate et marin à la solde d’une armée et fait des parallèles avec les enseignants.



Bref. Tout ceci est fort intéressant et plutôt bien écrit mais ça n’apporte pas de solution. Que pourraient mettre en place les écoles pour rehumaniser leurs classes ? On ne le saura jamais même si certaines pistes sont ébauchées.



Cet essai me semble plutôt destiné à un public non lié au monde de l’enseignement. Les professionnels de la question trouveront plus de réponses et de pistes dans des essais comme Une toute autre école ou les écrits de penseurs anarchistes par exemple.
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 Petite géographie de la fuite : Essai de géopo..

Petit livre sobre, fascinant, étonnant, exigeant aussi.
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Une éducation sans école

Jules Ferry "père de l'instruction publique gratuite, laïque et obligatoire en France" doit se retourner dans sa tombe.



Le contenu tendancieux et antisystème dégage du traumatisme. L'expérience personnelle de l'auteur à Rodez, dans un collège "transformé en prison lors de la Révolution française et dont les barreaux aux fenêtres, témoignent du passé carcéral" a sûrement eu un rôle à jouer dans la radicalisation des propos ici présentés.



"Les murs du lycée public, quant à eux, abritaient anciennement un hôpital psychiatrique"



Comme affirme l'auteur, ce livre est destiné à tous ceux qui ont "grandi dans le tumulte des villes, suivi des cours bétonnés, les classes disciplinés et ont été soumis à l'autorité institutionnelle (...) à tous ceux qui ont souffert du regard inquisiteur du professeur de latin que parvenait, par sa seule présence à faire oublier la leçon de la veille".



Pour corroborer ses pensées anarchiques l'auteur cite Michel Foucault : "quoi d'étonnant si la prison ressemble aux usines, aux écoles, aux casernes, aux hôpitaux qui tous ressemblent aux prisons?"



Le philosophe autrichien Ivan Illich est également cité : "la moitié des êtres humains n'entre jamais dans une école. Ils n'ont aucun contact avec des enseignements ; ils ne jouissent pas du privilège de devenir des cancres"



Les élèves sont présentés comme des victimes d'un système d'éducation de masses ;

destiné à l'industrialisation du "capital humain" ;

qui bénéficie un "gouvernement incestueux" et certains secteurs économiques ;

qui est mis en place par des professeurs tyranniques ;

dans des établissements scolaires présentés comme des lieus de réclusion, d'oppression et de privation de libertés ;



Mélange de culpabilisation sociale et perversion dans les propos qui suivent : "l'intérêt pour un individu d'épouser ce genre d'éducation réside dans la réussite sociale qu'elle promet"



Selon l'auteur : "l'enfance surpose le contrôle de l'État à celui des parents", alors qu'en matière d'éducation : la famille, les enseignants, le personnel de l'école et les membres de la communauté doivent travailler ensemble pour s'assurer que les intérêts de l'enfant sont pris en considération.



"Le temps de l'institutionnalisation de l'éducation correspond, pour la plupart des pays nord-occidentaux, à celui de la course ambitieuse, via l'industrialisation, pour la constitution et maintient d'empires coloniaux, qui sont les prémisses au capitalisme généralisé que nous connaissons aujourd'hui"



"L'éducation de masse s'est bien accommodé de la société industrielle et réciproquement. L'organisation éducative valorise le développement d'une personne bien adaptée à la société industrielle, efficace qui ne conteste pas les règles du jeu (...) Le savoir est transmis de façon prédéterminée, hiérarchisée et disciplinaire"



Obs : J'invite les passants à se renseigner sur le parcours et convictions de Rémy Daillet : figure du complotisme, de l’extrême droite, récemment mis en examen pour terrorisme, participé à un enlèvement, mais devenu coach à succès pour les parents souhaitant éduquer leurs enfants à domicile. La similitude de la doctrine est frappante avec celle ici défendue.





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