AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

4.22/5 (sur 18 notes)

Nationalité : Canada
Né(e) : 1970
Biographie :

Titulaire d’un doctorat en éducation, Thierry Pardo est chercheur indépendant associé au Centre de recherche en éducation et formation relatives à l’environnement et à l’écocitoyenneté de l’Université du Québec à Montréal.

Il parcourt le monde en famille afin de présenter au cours de conférences les apports d’une posture libertaire, et pour accompagner les parents désireux de ne pas inscrire leurs enfants dans une démarche scolaire classique.

Il est également l’auteur de plusieurs essais, dont "Une éducation sans école" (2014), un ouvrage magistral de synthèse sur les pistes à explorer pour ceux qui désirent ne pas en passer par les voies classiques de l’enseignement.

Animateur praticien de l'éducation relative à l'environnement, il s'interroge sur la culture traditionnelle qui l'a porté, ou celle des inuit. Son ouvrage, "Petite géographie de la fuite" (2015), est inspiré d'un mémoire rédigé dans le cadre de l'université du Québec à Montréal.

Thierry Pardo est également professeur d'Aïkido (2ème Dan, International School of Traditionnel Aïkido), marin et musicien.
+ Voir plus
Source : https://comptoir.org
Ajouter des informations
Bibliographie de Thierry Pardo   (9)Voir plus

étiquettes
Videos et interviews (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de

Conférence de Thierry Pardo: Qui a peur de la liberté éducative?


Citations et extraits (7) Ajouter une citation
L’école prive l’enfant de sa liberté. Un enfant a besoin de temps. Par quels miracle l’école va donner des êtres de choix et de valeurs citoyennes. Le rapport à la connaissance est pervers. Plaisir d’apprendre. A l’école on éteint ses émotions. On est pas dans un domaine de certitudes, tous les jours on avance. On peut apprendre à tous âges !
Commenter  J’apprécie          30
Le retour vers soi-même emprunte plusieurs sentiers, souvent pris dans les ronces, difficiles d’accès et dont les cartes parlent peu. Ils tracent une géographie imprécise et amoureuse. Chemin faisant, on y rencontre quelques fuyards dont on dessinera les portraits impressionnistes, davantage attentif aux jeux de lumière qu’à la précision des contours.
Commenter  J’apprécie          20
Les personnages présentés dans ces lignes font peut-être résonner en chacun de nous les désirs d’absolu, et en creux ils pourraient mettre au jour quelques-uns de nos coincements, de nos grincements, de nos gonds rouillés à force d’immobilisme. Les fuyards n’ont pas vocation d’exemple. Ils montrent l’opacité des murs, la droiture des règles et des chemins auxquels il est bon d’échapper, le temps d’un souffle, d’un vagabondage ou d’une vie.
Commenter  J’apprécie          10
Les professeurs ont appris à développer un langage de double-pensée qu'ils manipulent avec virtuosité au point de rendre invisibles les paradoxes quotidiens. Ils savent utiliser du vocabulaire moderne adapté et, pour eux, la discipline est devenue du vivre ensemble, les punitions du rattrapage.
Tout professeur sait, par exemple, qu'il fait partie d'un ensemble hiérarchique, qu'il a des supérieurs qui édictent circulaires, normes, règles auxquelles il doit obéir. Pourtant s'il reconnaît aisément avoir des supérieurs hiérarchiques, il ne concèdera jamais être un « inférieur hiérarchique», le mot lui est étranger. Par là même, il ne s'apercevra pas que l'enfant lui est hiérarchiquement inférieur. Il dira plus volontiers que l'enfant est au cour du dispositif éducatif, employant en cela dans la même formule «cœur » et « éducatif». Mais comment et par quel miracle, l'enfant pourrait-il s'échapper de cette échelle de commandement dont il occupe le barreau le plus bas?
Commenter  J’apprécie          00
J'ai eu à affronter les stratégies de ceux qui, effrayés par notre liberté, cherchaient une incohérence à nous renvoyer au visage, afin de discréditer nos choix et se rassurer sur les leurs. J'ai compris que la marginalité avait des comptes à rendre alors que la normalité se suffisait à elle-même.
Commenter  J’apprécie          00
Frapper tout le monde d'impôts pour payer des études quasi gratuites aux enfants des riches n'est-ce pas socialement injuste?
Commenter  J’apprécie          00
Aucun vagabondage n'est inutile, aucune poésie n'est superflue.
Commenter  J’apprécie          00

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Thierry Pardo (23)Voir plus

Quiz Voir plus

1984 - Orwell

Comment s'appelle le personnage principal du roman ?

Wilson
Winston
William
Whitney

10 questions
2278 lecteurs ont répondu
Thème : 1984 de George OrwellCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *}