Pour nos ancêtres, la peste était le pire des fléaux, le mal par excellence, le symbole de la mort que l'on compare au lion de l'Ecriture "qui rôde et cherche à dévorer" sa proie. Sa présence, quasi constante depuis la terrible peste noire de 1348, constituait une menace obsessionnelle : on cherchait à comprendre d'où elle venait, pourquoi elle frappait et comment la combattre.