L’incertitude de ses propres mots le plongeait dans la perplexité et le mutisme. L’étrangeté de ces hallucinations – car c’était bien à des hallucinations que les confrères de Stefania avaient assimilé ces apparitions – le dépassait. Il lui semblait qu’une partie de lui s’échappait pour prendre la forme de ces éléments visuels et sonores. Stefania avait anticipé le diagnostic, ou plutôt l’un des diagnostics possibles. Une entrée progressive en psychose. Délire non organisé, bouffées hallucinatoires chroniques. Pour se rassurer, elle finissait par en amoindrir l’importance.