Chez Brodman & Zimmerman, l’équipe était constituée d’une douzaine de grosses têtes toutes sorties des grandes écoles. Et ces aristocrates de l’entreprise ne prenaient jamais de risques inconsidérés, ils se contentaient de prédire la hausse ou la baisse des actions, à la manière des météorologues. Pour se couvrir, ils n’oubliaient jamais d’utiliser le conditionnel accompagné de nombreux « si… ». Tom ne raffolait pas de ces analystes souvent hautains, pour ne pas dire arrogants. Mais ils représentaient un mal nécessaire...