Il puait. Un mélange de sueur, de pisse, de vomi et de quelque chose que je n'arrivais pas à définir. J'aurais voulu m'éloigner de lui et sortir, respirer l'air frais. Mais je ne le fis pas, parce que je n'avais pas le souvenir d'une autre occasion où il m'avait serrée dans ses bras avant cela. Et je savais que j'aurais pu vivre un million d'années avec mon père sans qu'il me prenne une autre fois dans ses bras, alors je le laissai me serrer contre lui, et je lui rendis son étreinte, parce qu'il me semblait que ce serait ma seule et unique chance de savoir quel effet ça faisait d'être dans ses bras.