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Citation de Paroledunelivrophage


— J’ai qu-quelque chose pour t-toi.
Elle se laissa aussitôt gagner par la curiosité.
— Qu’est-ce que c’est ?
Je l’attrapai pour l’asseoir, toute nue dans l’herbe, et gagnai ma Harley, nu comme un ver moi aussi. Je sortis la minuscule veste en cuir de ma sacoche. Je ne sais pas pourquoi, mais j’étais sacrément nerveux. Je n’avais jamais pensé qu’un jour j’aurais une femme à moi, que je pourrais parler à quelqu’un d’autre que Kyler. Et puis Mae avait déboulé dans ma vie et tout bousculé.
— Styx ? Qu’est-ce que c’est ? me demanda-t-elle, tout excitée.
Elle était là devant moi, ses longs cheveux d’ébène ébouriffés, ses yeux bleus immenses, sa peau laiteuse et parfaite. Je me détendis. Elle était sacrément canon.
Je me repris et lui tendis la petite veste noire aux couleurs des Hangmen. Mae s’arrêta de respirer, la bouche grande ouverte. Je lui montrai alors le dos du vêtement, orné de notre emblème et de l’inscription « Appartient à Styx » en blanc. Devant, son prénom était inscrit en relief doré.
Répondant à mon signe de tête, elle se leva et vint vers moi.
— T-tu v-veux b-bien, b-bébé ? Tu v-veux d-devenir officiellement ma régulière ? P-parce qu’une fois que tu l’auras enfilée, t-tu l’enlèves plus.
— Styx, souffla Mae d’une voix étranglée en approchant pour passer la main sur ma joue mal rasée. (Le cœur battant, je déglutis nerveusement.) Je suis née pour être avec toi. Pour être ta régulière.
Et à cet instant, elle remua son irrésistible petit nez !
Mes yeux se révulsèrent et je la fis tourner sur elle-même pour lui enfiler la veste. Elle se retourna lentement vers moi, agrippant les côtés du vêtement au niveau de sa poitrine parfaite, et m’adressa une moue aguicheuse.
— Comment tu me trouves ?
Je la regardai de haut en bas. Elle ressemblait à une pin-up, toute nue, avec mon nom sur le dos. En poussant un grognement sourd, je la soulevai et la plaquai contre un arbre. Aussitôt ses jambes s’enroulèrent autour de ma taille.
— J’adore, bébé. J’adore que tu sois dans ma vie, à l’arrière de ma bécane, dans mon pieu, sur ma queue, avec mon nom sur le dos. Tu ne me quitteras jamais, bébé. Tu es à moi pour la vie. Pour le pire et le meilleur. J’étais enfant quand je t’ai rencontrée, un foutu muet. Tu m’as rendu ma voix. Tu m’as donné une vie. C’est toi, bébé, tu es mon alpha et mon oméga.
Je l’embrassai fougueusement, et elle me le rendit bien.
Front contre front, nous avions le souffle court.
— Tu es à moi, répétai-je.
— Et tu es à moi, affirma-t-elle avec fierté.
— Maintenant on est officiellement ensemble, bébé, hein ? Toi et moi. C’est ta famille maintenant. Ton club. Tu es à ta place dans ce gang, avec moi. Qu’il vente ou qu’il pleuve, tu seras avec moi, pour rendre la vie meilleure. Ma régulière pour la vie.
— Pour toujours. Nos vies débutent maintenant, Styx. Laissons derrière nous les cicatrices du passé.
Je lui pris la main gauche et embrassai son annulaire.
— Et bientôt tu porteras un anneau à ce doigt, pour dire au monde entier que tu m’appartiens. Et tu ne l’enlèveras plus jamais.
— Oui, Styx, murmura-t-elle tandis que les larmes roulaient sur ses joues. Je suis à toi… rien qu’à toi. Pour l’éternité.
— Oh putain, bébé… je t’aime, grognai-je en me frottant contre son petit corps parfait.
— Moi aussi.
Et elle remua le nez.
Je plongeai encore une fois en elle…
… guidé par des yeux de loup.
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