La poésie est un produit de luxe de la vie intellectuelle, « une noble inutilité », ainsi que l’a dit si bien Madame de Staël. Elle n’apporte pas à la multitude le gain palpable qui attire les intérêts égoïstes. Elle flatte en nous seulement le sens esthétique. Mais une condition d’intérêt et de plaisir est qu’avant tout la poésie soit comprise, qu’elle parle à la conscience de tous. Aussi ne peut-elle pas choisir des sujets trop particuliers dans le domaine scientifique parce qu’elle resterait incomprise de la grande majorité du peuple. Au contraire, elle doit nous représenter les sentiments et les passions qui sont communs à tous. Les hommes se distinguent entre eux par la puissance de leur raison, mais les mouvements de leur cœur ne changent pas de l’un à l’autre.
(traduit du roumain par Nicolae Iorga)
La figure magique que le poète a créée doit laisser se briser contre elle les ondes du temps et demeurer intacte pour les générations futures, comme un héritage précieux.
(traduit du roumain par Nicolae Iorga)
Pe o scară mai întisă ne dă și romanul Lascar Viorescu o descriere a vieții noastre sociale din generația trecută, adecă de pe la 1851, și ne înfățișează tocmai tranziția de la obiceiurile vechi spre spiritul cel nou al generației după 1848. Contrastul între junele Lascar și bătrînul Ienachi însuflește întreaga lucrare, și mai ales figura lui Ienachi este o creațiune ce poate sta alăturea cu cele mai însemnate produceri ale romanului modern.