La violence est contagieuse. Celui qui a été, ne fût-ce qu’une fois, flairé par les rats de la guerre répand lui-même ensuite, souvent sans le savoir, les puces de la destruction. Tous les lavages n’élimineront pas la sueur d’angoisse dans la peau des réfugiés, l’instinct de survie reste dans leurs yeux comme un acide qui les brûle.