Je possédais malgré tout quelques atouts. Je savais écouter comme personne et j’appréciais réellement tous les récits et anecdotes qu’il ressassait. Deux choses qu’il ne pouvait attendre de nos collègues de travail, qui bâillaient ostensiblement quand ils l’entendaient. Je ne me formalisais pas de ses soudains silences torturés et, quand il était chez moi, il pouvait, de façon abrupte et sans que je m’en offusque, se retirer dans son petit bureau, où il s’adonnait parfois à internet jusqu’aux petites heures.