Quelque part sur le tortueux chemin de sa vie, Nicéphore avait perdu la foi. Ne savait véritablement ni où ni quand. Ou plutôt, en disposait encore, mais de manière aléatoire, la foi était chez lui malléable, récalcitrante, allait et venait à sa guise, comme une affection chronique, intermittente et très certainement dégénérative.